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A montfarvilleil y eut plusieurs sortes de pressoirs mais
les plus anciens ont disparus. Le pressoir est un appareil
relativement complexe qui a appartenu à différents
modèles selon les époques et selon les régions.
1. le "
prinseus à longue étreinte"
dans lequel la pression nécessaire est exercée
par une énorme poutre
2. le prinseus à rouet dans
lequel la pression était obtenue en faisant tourner
un rouet autour d'une vis centrale en bois ou en fer. pour
faire tourner le rouet, on utilisait une lie, grosse corde
3. le prinseus à haîtyi.
Le rouet en bois est remplacée par un haîtyi
en fonte percé de trous. L'énergie pour faire
tourner la vis est transmise par une barre de fer que l'on
bouge de gauche à droite ; ce pressoir était
le plus courant ces dernières années .
4. les pressoirs modernes,
la pression est exercée par des vérins hydrauliques
ou à l'huile et certains de ces modèles sont
des presses.
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le pressoir dit " ponceux
" ( du verbe local " poncer" qui signifie
comprimer ) le
"prinseus à rouet"qui
était un appareil à vis centrale et à
large rouet dont l'axe était en prolongement de celui
de la vis. Une forte corde enroulée permettait le
serrage grâce à l'action d'un homme (ou de
plusieurs) sur un second rouet qui amenait cette corde à
s'enrouler sur le pied, axe vertical en bois solidaire à
ce second rouet. Mais les vieux modèles que l'on
utilisait au début du XXème siècle
étaient fort proches de ceux qui existaient déjà
en des temps anciens, notamment chez les Romains.
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Il faut
probablement remonter à la civilisation grecque pour
trouver la première réalisation du pressoir
dit à longue étreinte
dont on rencontre encore des exemplaires en bon état
dans des musées du cidre. C'est seulement à
partir de la seconde moitié du XVIème siècle
que les pressoirs à longue étreinte, aussi
appelés " pressoirs à grands ponts "
ou " grands pressoirs ", se sont répandus.
Ainsi qu'il apparaît sur le schéma, ce pressoir
ne comportait qu'une seule vis excentrée. Il comprend,
comme pièces essentielles, la brebis (dite la "
vivre" dans le Calvados et dans l'Eure) et le mouton
(appelé plutôt l'arbre selon les mêmes
régions citées précédemment).
voir
site
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Pressoir
traditionnel à vis fixe
Le
prinseus à haîtyi
La vis de serrage est fabriquée à la main
par un artisan spécialisé, dans un bois extrêmement
dur et résistant. A sa base de section carrée,
elle entre dans la brebis et y est fixée par un assemblage
qui permette la rotation. A sa partie supérieure
filetée, elle traverse le mouton par un orifice plus
large que son diamètre (pour ne pas contrarier la
manuvre du mouton lorsqu'il s'abaisse ou se relève)
avant de se visser dans un ros bloc de bois également
fileté posé sur le mouton. Le mouvement de
la vis est commandé soit par une barre de bois, soit
par un rouet horizontal muni de chevilles de serrage, ce
dernier étant solidement fixé à la
vis. Barre de serrage et rouet sont de dimensions telles
qu'ils puissent supporter des efforts souvent très
intenses pendant l'opération de pressurage (parfois
plusieurs hommes conjuguent leurs efforts pour assurer un
serrage demandé.
Texte extrait du livre De la pomme au cidre d'Hippolyte
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Description
du
prinseus à haîtyi
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cliquez sur les photos pour
les agrandir
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Du
broyage à la fermentation en photos cliquez sur les
photos pour les agrandir
Les épis sont
battus pour enlever les grains et éviter
les petits rongeurs
Le glui permet de
séparer le marc des pommes et de réaliser
plusieurs couches
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Puis derrière
sur le mur, deux grages permettent de peigner cette
paille pour enlever les impurtés
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Les pommes arrivent
dans le broyeur électrique
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le marc obtenu est
disposé sur la MAIE (plateau du pressoir)
puis une couche de glui
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on arrive à faire
10 à 12 couches
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Le tout est compressé
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le jus obtenu est laissé
dans une cuve pour une décantation
A sa surface apparaîtront des impurtés
et on un tuyau en dessous permettra le soutirage
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