Vous trouverez
ci-dessous les détails de la station
qui couvre au delà des espérances
de Bertrand Sciboz, et en plus qui est la
seule efficace pour couvrir la Manche.
Pour info La station couvre en moyenne 10
000 km² , une distance de 50 à
100 nautiques, et environs une centaine
de navires différents par heure.
Etant donné que ça marche
plutôt bien, Bertrand
Sciboz
cherche à améliorer un service
innovant et gratuit dans le domaine de la
sécurité maritime afin de
pouvoir installer cette station à
un point plus haut que le toit de sa maison
L'idéal serait bien entendu le phare
de Gatteville qui pourrait très certainement
couvrir toute la Manche de Salcombe à
Hasting pour les cotes Anglaises et au minimum
jusqu'à Dieppe pour les côtes
Françaises, mais un château
d'eau bien placé suffirait certainement
à bien augmenter la réception.
Enfin bref Bertrand Sciboz communiquera
sur le sujet qui valorise notre région
au travers de la sécurité
maritime.
Bertrand
Sciboz n'est pas Barbe Noire! Le chercheur
d'épaves vit à Montfarville,
petit village de 820 ha et près du
port de pêche de St Vaast La Hougue,
est avant tout un chef d'entreprise passionné.
Le plongeur aguerri sillonne les océans
en quête de trésors et d'histoire
mais il sait garder les pieds sur terre.
A ses yeux, "pour être chasseur
d'épaves, il faut vraiment considérer
cela comme étant un métier
et pas comme un loisir. Il faut être
rigoureux dans ses recherches, notamment
le travail d'archivage et l'ensemble des
travaux réalisés. Sous ces
conditions, on peut être reconnu et
ainsi gagner sa vie avec la recherche d'épaves".
Bertrand Sciboz se dit même "le
seul en France à vivre de cette activité"
d'exploration, où règne le
secret.
Site http://www.ceresm.com/plansite.htm
Bertrand Sciboz
Navire catamaran Southboat CERES
lancé en 2008
Il
faut dire que le plongeur féru
d'histoire s'intéresse aux
épaves et à leurs
trésors depuis tout petit.
Comme son grand-père, cet
autodidacte a d'abord rêvé
de retrouver le navire de la Blanche
Nef. Un vaisseau normand qui fit
naufrage à Barfleur au large
du Cotentin en l'an 1120, avec à
son bord un trésor inestimable.
Bertrand Sciboz ne mettra pas la
main sur cette épave mais
sur de nombreuses autres.
Ses
recherches ont été
nettement facilitées par
les progrès techniques et
notamment lorsqu'il s'est équipé
d'un sonar à balayage latéral.
Le marin, qu est devenu expert maritime
et expert judiciaire auprès
de la cour de Caen, reconnaît
"qu'il faut apprendre à
vivre avec les vaches maigres".
Surtout depuis un changement de
réglementation qui ne permet
plus aux chercheurs de conserver
les fruits de leurs découvertes.
Bertrand Sciboz a ainsi diversifié
ses activités et crée
le Ceres,
Centre Européen de recherches
et d'Etudes Sous-marines. Entouré
d'une équipe de 5 personnes,
le chef d'entreprise répertorie
les épaves, établit
une cartographie des fonds marins
et propose une base de données.
Ceres est en outre mandaté
pour expertiser des navires coulés
et en déterminer la cause
ou partir à la recherche
"d'épaves modernes"
ayant coulé avec des cargaisons
de "métaux à
forte valeur ajoutée".
Comme lors d'une récente
expédition en Irlande. Et
de conclure: "il est plus facile
de retrouver 3000 tonnes de nickel
que de trouver 3 tonnes d'or".
Bertrand Sciboz est
un artiste photographe et a testé
un nouveau procédé
photographique sur notre commune.
Voir ci-dessous un diaporama.