Tous ont passé une bonne nuit
deux anniversaires de belles visites , une
bonne ambiance
3 ième jour 20 février : Kathmandu
(visite de Swayambhunath / Ichangu Narayan et KTM Durbar Square)
Swayambunath à pied
ou en voiture
C'est l'un des plus anciens et des plus célèbres
Chaityas bouddhistes du monde ; On le dit vieux de plus de 2
000 ans. Sur ces quatre faces sont peints les yeux de Bouddha
qui voient tout, puisqu'ils sont dirigés vers les quatre
coins de l'horizon. Ce monument se trouve à trois kilomètres
du centre de Kathmandou et est situé sur une colline
à 77 mètres au-dessus du niveau de la vallée.
Infos :
Swayambhunath, est parmi les plus anciens sites religieux du
Népal. Selon le Gopalarajava?savali Swayambhunath a été
fondé par l'arrière-grand-père du Roi Manadeva
(464-505), King V?sadeva, vers le commencement du cinquième
siècle. Ceci semble être confirmé par une
inscription endommagée sur une pierre trouvée
sur le site<ref="SR" />. L'histoire du site
lui-même remonte apparemment à longtemps avant
l'arrivée de bouddhisme dans la vallée de Katmandou.
Bien que le site soit considéré comme bouddhiste,
le lieu est révéré par les bouddhistes
et les hindous. De nombreux rois hindous sont connus pour avoir
rendu hommage au temple y compris le roi le plus puissant de
Kantipur, Pratap Malla.
Le stûpa consiste en un dôme à la base. Au-dessus
du dôme, il y a une structure cubique avec les yeux de
Bouddha regardant dans les quatre directions. Il y a un Toran
pentagonal présent au-dessus de chacun des quatre côtés
avec des statues gravées en eux. Derrière et au-dessus
du torana, il y a treize rangées. Au-dessus de toutes
les rangées, il y a un petit espace au-dessus duquel
le Gajur est présent.
Le dôme à la base représente le monde entier.
Quand une personne s'éveille (représentée
par les yeux de sagesse et de compassion) des liens du monde,
la personne atteint un état plus élevé.
Les treize pinacles au-dessus de lui symbolisent le fait que
les êtres sensibles doivent traverser les treize étapes
d'éclaircissement pour atteindre la Bouddhéité.
Sur chacun des quatre côtés du stupa principal,
il y a une paire de grands yeux qui représentent la Sagesse
et la Compassion. Au-dessus de chaque paire de yeux est un autre
il, le troisième il. On dit que quand le
Bouddha prêche, les rayons cosmiques émanent du
troisième il qui sert du message aux êtres
célestes, pour que ceux qui sont intéressés
puissent descendre sur terre pour écouter le Bouddha.
Les êtres des enfers et les êtres au-dessous du
royaume humain ne peuvent pas venir sur terre pour écouter
l'enseignement du Bouddha, cependant, le rayon cosmique soulage
leur souffrance quand le Bouddha prêche.
Il y a des places des Panch Bouddhas (cinq Bouddhas) sur chacun
des quatre côtés du stupa. En dehors de ceci, les
idoles des Bouddhas sont à la base des stupas. Les Panch
Bouddhas sont des Bouddhas dans le sens métaphorique
du Tantrayana. Ceux sont Vairocana (occupe le centre et est
le maître du temple), Akshobhya (fait face à l'est
et représente l'élément cosmique de conscience),
Ratnasambhava (fait face au sud et représente l'élément
cosmique de sensation), Amitabha (Il représente l'élément
cosmique de Sanjna (le nom) et fait toujours face à l'Ouest)
et Amoghasiddhi (Il représente l'élément
cosmique de conformation et fait face au nord).
Chaque matin avant l'aube, les centaines de pèlerins
montent les 365 marches du côté est qui mènent
en haut de la colline, passant le Vajra doré (Tibétain
: Dorje) et deux lions gardant l'entrée, et commence
une série de circumambulations dans le sens des aiguilles
d'une montre autour du stupa.
Ichangu visite du village et du temple de Narayana.
J'aime beaucoup Kathmandu. D'abord pour l'ambiance. Les
gens y semblent gentils, cool. C'est vrai que des occidentaux,
ils en ont vu... et de tout poil. Depuis les années 60,
ça a commencé par les hippies souvent défoncés,
ou bien par les amateurs de mystiques exotiques (les deux tendances
n'étant pas nécessairement incompatibles). Puis,
les vrais touristes sont arrivés, avec appareils photos
et fringales de souvenirs à rapporter chez eux. Au moins,
ceux-là, ils dépensent, et les Népalais,
peuple pauvre mais avisé, se sont très vite adaptés
aux avantages de l'économie de marché.
Donc, j'aime bien Kathmandu pour l'ambiance de ses rues animées,
l'architecture fabuleuse des maisons de ses vieux quartiers.
Il est aisé de flâner, me semble-t-il sans risque,
dans toutes ces petites ruelles au détour desquelles
on découvre un temple inconnu, des statues de pierre
de divinités impressionnantes, un petit marché,
des boutiques microcospiques qui paraîssent recéler
des trésors derrière leur vitrine poussiéreuse...
Décrire comment visiter Kathmandu n'est pas spécialement
aisé. Allez en premier sur le Durbar Square. Cela constituera
une excellente, et longue, introduction.
Durbar Square
Le Durbar (on dit parfois Darbar) était initialement
l'audience publique qu'accordait le Souverain. Le terme date
de l'époque des Moghols en Inde et désignait,
par extension, le lieu où avait lieu cette audience,
devant le Palais Royal. Les rois successifs ont eu à
coeur de marquer leur empreinte en faisant édifier, sur
le Durbar, des temples dédiés à leurs divinités
tutélaires. C'est pourquoi les Durbar, tant celui de
Kathmandu, évidemment, mais aussi ceux de Patan et de
Bhaktapur, rassemblent tant de constructions magnifiques.
Autour du Durbar Square, place du Durbar, se concentrent de
nombreux édifices et points d'intérêt.
La grande place de Basantapur précède le Durbar
Square. Elle est le lieu d'exposition permanente de nombreux
camelots qui proposent des articles d'artisanat généralement
bas de gamme. De bonnes surprises ne sont cependant pas exclues.
Sur la droite, la place est surplombée par la tour de
Basantapur, en haut de laquelle on accède par l'intérieur
du Palais Royal. Un peu plus loin sur le même côté,
le Gaddhi Baithak est un vilain bâtiment blanc de style
européen qui jure en ces lieux.
La Maison de la Kumari. Elle se trouve à l'angle du resserrement,
entre la Place de Basantapur et l'entrée sur le Durbar
Square proprement dit. Maison de bois ancienne dans le style
Newar du 18 ème siècle, elle en impose par ses
décorations remarquablement conservées/restaurées.
Admirez en particulier, les extraordinaires torana, sculptures
de divinités en bas-relief sur des plaques de bois de
forme semi-circulaire qui surmontent souvent l'entrée
des temples ou maisons. La maison de la Kumari a ceci de particulier
qu'elle héberge une petite fille, la Kumari, considérée
comme une "déesse vivante". Elle n'apparaît
jamais aux yeux du public, la réclusion étant
garante du rôle particulier qui en fait une incarnation
de la Déesse. Dès sa puberté, la Kumari
quitte ses "fonctions" et retourne à la vie
normale.
Presque collé à la maison de la Kumari, le temple
de Trailoka Mohan Nârâyana est dédiée
au dieu Vishnu. Perché sur son socle à cinq hauts
gradins, il possède une triple toiture. On le contournera
pour parvenir à l'extraordinaire
Statue de Garuda l'aigle à visage humain, monture du
dieu Vishnu. Il fait face au temple, agenouillé en posture
d'orant
Poursuivant sur le même côté jusqu'à
un angle de rue, on fait face à un remarquable bâtiment
à claire- voie en bois, très ancien mais évidemment
maintes fois restauré. C'est le Kasthamandapa. Toute
la journée, des gens y pénètrent pour prier
et faire des offrandes de fleurs à Gorakhnath, dont le
sanctuaire est protégé par une barrière.
Goraknath était un Rishi (Saint Homme), considéré
comme une incarnation mineure de Shiva. Aux quatre angles intérieurs
du bâtiment, des Ganesh de pierre sont identifiés
par une indication.
Sur le côté nord du Kasthamandapa, on remarquera,
tous proches, un ancien temple de Lakshmî Nârâyana,
au rez de chaussée reconverti en boutiques et aux jolis
étais de toit sculptés, mais surtout le petit
et animé temple de Ashok Vinayaka (un autre nom de Ganesh).
Regardant l'effigie de métal du dieu dans le sanctuaire,
si la foule permet de s'en approcher, on constatera que le temple
est gardé et entretenu par une femme. C'est fréquent
dans la région, contrairement à l'Inde où
les officiants des temples sont presque toujours des hommes.
Il est temps de se diriger vers le centre du Durbar Square,
jusqu'au temple de Maju Deval qui, avec son socle de neuf hauts
gradins, atteint une hauteur inusitée. Un escalier permet
de grimper jusqu'au niveau du temple et, de là, de jouir
d'une vue excellente sur la place. On remarquera en particulier,
en regardant vers le Palais Royal, l'harmonie des constructions.
Redescendant sur la place, on notera en bas de l'escalier, un
shikhara miniature peint en blanc. Mais c'est sur la gauche
que l'on se tournera pour examiner le curieux temple de Shiva
et Pârvatî. Les deux divinités sont représentées
en buste à la fenêtre du premier étage et
semblent profiter du spectacle toujours renouvelé des
badauds
Le Durbar Square se continue par un resserrement; la rue en
prolongement se nomme Makhan Tole, mais l'on convient que cette
section constitue la partie nord du Durbar Square. Avant de
tourner vers la droite en direction du Palais Royal, on remarque
au passage, à gauche, la grosse cloche. Sur le mur de
droite, à travers d'épais claustras, observez
(difficile à voir), l'abominable visage de la statue
du dieu Seto Bhairav (Bhairav Blanc). Juste en face, s'érige
la colonne en haut de laquelle se tient la statue de bronze
du roi Pratap Malla. Un peu plus loin, toujours à main
gauche, le temple de Jagannath, un peu surélevé,
vaut le coup d'oeil pour les motifs érotiques qui ornent
les poutres de soutènement du toit de forme pyramidale
Pénétrez dans le palais royal (le souverain ne
réside plus ici depuis longtemps) par la porte d'Hanuman
(Hanuman Dhoka) en saluant au passage, sur son socle, la statue
d'Hanuman, l'allié précieux du dieu Vishnu, vêtue
et ointe de pâtes rouges. Et au-dessus de la porte du
palais, noter le visage peint de nombreuses couleurs d'un Avalokiteshvara
tantrique aux innombrables têtes. Aussitôt entré
dans la vaste cour du palais (Nasal Chowk), regardez à
gauche, dans une niche, une grande statue fort expressive de
Narasimha, avatar de Vishnu sous la forme d'un Homme-Lion. L'entrée
dans le palais est payante (250 NRs)
Sa visite permet de monter dans la tour de Basantapur, d'où
l'on jouit d'une vue unique sur les bâtiments du palais,
la ville, les montagnes alentour et, tout en bas, le spectacle
de la brocante permanente sur la place de Basantapur
En ressortant du palais, vers la droite, est encastrée
dans le mur une plaque du 17ème siècle avec des
inscriptions en une quinzaine de langues
On ne ratera pas, dans un sanctuaire largement ouvert, l'étonnante
statue géante d'une forme terrible de Shiva, Kala Bhairav
(Bhairav noir). Pour y parvenir, on passe devant deux petits
temples discrets, le temple d'Indrapur et le temple de Vishnu
De l'autre côté de la rue, on remarquera le temple
de Krishna, facilement reconnaissable par sa forme octogonale.
A côté, se trouvent deux Grands Tambours, lieu
où se produisent de grands sacrifices rituels, tous les
ans
La partie terminale du nord de Durbar Square est marquée
par la haute silhouette du temple de Taleju, non accessible
à la visite. Dans la Makhan Tole (rue) en face des magasins
de thangkas, on découvrira un Garuda en prière
devant un petit temple de Vishnu ainsi que le temple de Mahendreshvar.
Entre Durbar Square et Thamel
Thamel est un quartier de la ville où se concentre la
plus grande partie de l'activité de services pour les
touristes : hôtels moyens et petits, restaurants, agences
de voyages, changes, magasins d'artisanat, boutiques Internet
pullulent. Les hôtels de grande classe ne trouvent pas
leur place dans ces ruelles perpétuellement encombrées.
Entre Durbar Square et Thamel, la distance est d'environ 1 kilomètre.
Rien que l'on ne puisse faire à pied, ou en ricshaw,
si l'on est fatigué. Sur le parcours, quel que soit le
trajet et les détours, on aura la surprise de découvrir
une quantité de temples, d'oratoires de rue, de cours
isolées garnies de chaitya (petits monuments avec l'effigie
du Bouddha), de petits marchés, d'artisans au travail,
de marchands de toutes sortes de choses, de maisons anciennes
à belles fenêtres de bois ouvragé... Le
plus frappant, me semble-t-il, est la présence permanente
et naturelle des statues et lieux sacrés dans les lieux
et environnements les plus triviaux. La ferveur des gens est
palpable, sans apprêts, constante. La description précise
de toutes ces richesses serait sans doute fastidieuse. On se
bornera ici à citer quelques endroits particulièrement
intéressants :
Non loin du Durbar Square que l'on quitte par le nord, on pourra
parcourir Makhan Tole en direction du nord-est; au croisement
de Surkha Path, à un endroit nommé Indra Chowk,
le temple d'Akash Bhairav, sur la gauche, n'est pas visitable,
mais on regardera sur le trottoir un petit sanctuaire, encadré
de motifs en argent, abritant un joli Ganesh peint de vermillon.
En poursuivant dans Makhan Tole, on arrive à Kel Tole;
la rue est extrêmement animée, au rez-de-chaussée
des hautes maisons anciennes, les magasins regorgent des produits
les plus divers. C'est à Kel Tole qu'il convient de rechercher
et de visiter le magnifique temple de Seto Machhendranath, l'un
des plus importants de la ville, dont l'entrée est particulièrement
discrète. La cour est parsemée de chaitya et de
colonnes en haut desquelles trônent des statues de divinités,
dont deux belles Tara. L'encadrement des trois portes qui s'ouvrent
sur le sanctuaire intérieur, sont sculptées de
merveilleuses petites divinités en laiton doré
repoussé. L'ensemble est superbe et surmonté de
très belles torana. Derrière la porte centrale
et une grille de métal, on aperçoit l'effigie
du dieu qui réside ici. Il est vêtu et l'on ne
voit que son visage blanc à l'expression paisible. Les
deux portes latérales permettent de voir des statues
de pierre adossées au mur : Manjushri et son épée
brandie, à droite, et Shiva à gauche.
Tout proche, et bien dans la rue, donc très visible,
le temple de Lunchun Lumbum Ajima serait un temple tantrique.
En effet, quelques petites scènes érotiques ornent
les étais de toit à l'arrière.
On continue vers le nord-est jusqu'à Asan Tole, une petite
place où se croisent six ruelles. La circulation piétonnière
est démentielle. Elle est encore aggravée, si
c'est possible, par la présence d'un petit marché
de légumes qui déborde sur les ruelles avoisinantes
et de deux petits temples très fréquentés
:
le temple de Ganesh, desservi par une femme
le temple d'Annapurna qui, pour bien marquer qu'elle est la
déesse de la nourriture, entre autres, fait précéder
l'entrée de son sanctuaire de deux statues sur un socle,
l'une d'un personnage squelettique, à l'évidence
famélique, l'autre d'un enfant potelé, bien en
chair et copieusement nourri. Dans son sanctuaire ouvert, il
est difficile d'accorder une forme particulière à
la déesse. A longueur de journée, les gens prient.
D'Asan Tole, on peut prendre une ruelle direction ouest qui
rejoint la place de Bangemudha. Sur le trajet, on notera le
petit temple d'Ugra Tara, une déesse que l'on vient prier
pour guérir les yeux. De petits sanctuaires ponctuent
la rue. Sur la place de Bangemudha, une fort belle stèle
de pierre de la déesse Sarasvatî, patronne des
Arts et de la Littérature, et plus généralement
du savoir, est saluée le matin par les écoliers
que se rendent à l'école. Dans l'angle sud de
la place, une souche d'arbre a été garnie de centaines
de pièces de monnaies cloutées. Elle représente
une divinité locale que les gens viennent prier pour
les protéger ou guérir des maux de dents. Juste
en face, une statue de Ganesh est placée dans un renfoncement
de mur.
D'Asan Tole, on peut aussi revenir sur ses pas jusqu'à
Kel Tole où l'on prendra à droite, une ruelle
en direction de l'ouest. Sur ce trajet, des deux côtés,
d'étroits passages débouchent dans des cours à
l'écart de toute agitation. C'est dans l'une de ces cours
(sur la gauche), que l'on visitera un vieux monastère
dont l'entrée est signalée par des lions assis,
le Kichendra Bahal, abritant de nos jours une école.
Des plaques de cuivre sur un mur content l'horrifique légende
d'un ogre, le guru Mapa, qui dévorait les petits enfants...
Bien entendu, d'autres monuments parsèment le quartier.
De la place de Bangemudha, citée plus haut, on se rapprochera
de Thamel en prenant la rue qui se dirige vers le nord (on peut
aussi rejoindre le même trajet depuis Indra Chowk). Nombreux
magasins sur le parcours. Sur la gauche une courte ruelle débouche
sur une place où se dresse le Stupa Kathesimbhu. Bien
que l'ampleur en soit, bien sûr moins majestueuse que
celle du stupa de Bodhnath, ce monument vaut le coup d'oeil.
Sur l'esplanade l'entourant, on détaillera les nombreux
chaitya et petits sanctuaires garnis de statues de divinités
(noter Avalokiteshvara, Manjushri associé, de façon
inhabituelle, à Ganesh, etc.). Rejoignant la rue principale
que l'on avait quitté l'on n'est qu'à une vingtaine
de mètres de la place de Thahiti Tole, que l'on reconnaît
par le petit stupa qui se dresse en son centre. Elle est aussi
très animée; on y remarquera un petit temple dédié
au dieu Ganesh.
Au sud du Durbar Square
Les monuments dans cette partie de la ville sont nettement moins
nombreux et intéressants. Néanmoins, pour autant
que l'on dispose du temps nécessaire, on effectuera le
trajet suivant.
Partant de l'angle sud-ouest du Durbar Square où se trouve
le Kasthamandapa, on suit la rue qui se dirige vers le sud,
voyant au passage, sur la gauche, le temple de Adko Nârâyana,
une forme du dieu Vishnu. Faisant face au temple, un beau Garuda
veille sur l'entrée. Un peu plus loin, à un angle
de ruelle sur la droite, le temple de Hari Shankar, ainsi que
quelques chaitya et oratoires peuplés de divinités
dans de petites cours, permettent d'attendre avant d'arriver
enfin au grand temple de Jaisi Deval (17 ème siècle).
Il fait forte impression par son ampleur. Construit sur un socle
à gradins peints en ocre rouge, sa silhouette dotée
d'un triple toit se découpe sur le ciel. Cependant, en
regardant attentivement, on se rend compte que les étais
de toit sont en piteux état.
De l'autre côté de la rue est plantée dans
le sol une pierre de 2m de haut qui ressemble plus à
un menhir grossier qu'au lingam qu'elle est supposée
être.
Quelques mètres plus loin à droite dans la rue
s'ouvre un couloir. Il débouche sur une cour où
se tient le petit temple de Ram Chandra. Des vaches sont installées
dans un bâtiment d'un côté de la cour. Puis,
sur la gauche de la rue, le Takan Bahal cache un joli stupa.
Le circuit se poursuit, la rue tournant vers la gauche. Peu
après, sur une placette, un temple blanc à shikhara
permet seulement de contrôler que l'on ne s'est pas égaré...
Peu après, à droite, le Musum Bahal est encore
une grande cour où des chaitya très anciens justifient
le coup d'oeil.
Il est temps de reprendre, vers la gauche, une petite rue qui
remonte vers le nord. Deux places assez vastes se suivent de
peu. La première;, à droite, est parsemée
de nombreux chaitya. Un peu plus loin, sur la place de Lagankhal,
le petit temple de Machhendranath abrite une statue du dieu
au blanc visage.
On reprend le chemin du Durbar Square en se dirigeant d'abord
vers l'ouest jusqu'au temple de Jaisi Deval puis en tournant
à droite. Nuit à l'hôtel Nirvana garden
à Kathmandu