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CULTURE ET HUMANITAIRE

Voyage Népal février 2019

RETOUR MERCREDI 6 MARS POUR LES MANCHOIS 3H DU MATIN (jeudi)

Mercredi galère pour rentrer, 3h de retard

mais tous contents, plein d'images, plein de souvenirs.

merci de nous avoir suivis et à bientôt

 

mardi 5 mars

Chacun a fait ses achats et ils se sont couchés de bonne heure , dès 5h du matin ils seront dans l'aéroport

 

 

Lundi 4 mars

TOUT VA BIEN,

15 ième jour 04 mars: Visite de Patan le matin et Kirtipur l'après midi.. Shivaratri : Fête de dieu Shiva à temple de Pashupatinath,

 

 

Dimanche 3 mars

TOUT VA BIEN,

14 ième jour 03 mars : Pokhara/Kathmandu / Bhaktapur
Retour en avion, journée libre à Bhaktapur (nuit au Shiva guest house 2)

 

samedi 2 mars

TOUT VA BIEN, Il fait beau

13 ième jour 02 mars : POKHARA
Départ pour le lac Begnas A/R en voiture, traverse le lac en bateau et 2H à pied au retour
Visite de l'école des Amchis de Tenjing Bista et du monastère situé à coté.
Nuit à l'hôtel Haven O'Ganga (www.havenoganga.com)

 

 

 

 

Vendredi 1er mars

TOUT VA BIEN, Il fait beau

12 ième jour 01 mars : Départ tôt le matin en voiture à Sarangkot pour admirer le levé du soleil,
Départ tôt le matin 5h pour découvrir les hauts sommets de la vallée ( Dhaulagiri, Ganesh, Machapucharé , Annapurna etc...)
La journée : visite de temple vindyavasini, l'ancien Bazar, la cascade Devi's,
La grotte Gupteshwor, World Peace Stupa et traverse le lac Fewa en bateau
(nuit à Hôtel à Pokhara)

 

 

Jeudi 28 Février

TOUT VA BIEN, ILS SONT BIEN ARRIVES

11 ième jour 28 février : Bhaktapur/Pokhara, (nuit à Hôtel à POKHARA)
Vol pour Pokhara en fonction de l'arrivée, on organisera sur place découverte de la ville et détente.

 

 

 

Mercredi 27 février

TOUT VA BIEN

10 ième jour 27 février : Journée libre à Bhaktapur (nuit à Shiva Guest House II)
Situé à 14O1 m d'altitude la ville s'étend sur une dizaine de kilomètres carrés ; cette dernière est en forme de coquille. Bhaktapur signifie la ville des dévots. Ses industries traditionnelles sont la poterie, le tissage, le bois. La ville est située 14 km à l'est de Kathmandu.
Troisième des villes royales de la vallée de Kathmandu, Bhaktapur, que l'on appelle également Bhadgaon, a bénéficié de remarquables restaurations qui lui ont permis de conserver intégralement son cachet ancien, au contraire des autres cités qui, à côté d'un quartier "historique", montrent des extensions modernes d'un goût et d'un intérêt architectural discutables...
La contrepartie de ces efforts de remise en état du patrimoine est une contribution de 750 NRs demandée aux visiteurs étrangers. La somme est importante (environ 15 Euro), compte tenu du niveau de vie local, mais l'entrée est valable pour une semaine et l'intérêt de Bhaktapur vaut bien au moins deux visites. Le coût des services des guides locaux éventuels est à prévoir en plus.
On accède d'habitude au Durbar Square par son entrée ouest, au terme de deux cents mètres d'une rampe en pente douce, partant du parking. La vue sur le Durbar Square est splendide; elle a été popularisée par un film célèbre. Sur le côté gauche de la place, on admirera d'incroyables sculptures de divinités d'une qualité époustouflante : le dieu Bhairav, une forme féroce de Shiva, omniprésente dans la vallée de Kathmandu, Hanuman, le Général des Singes qui aida le dieu Râma dans sa lutte contre le démon Ravana, Narasimha, un avatar du dieu Vishnu, à tête de lion étripant un démon, Ugrachandi, une déesse à multiples bras qui n'est autre que la fameuse déesse Durgâ.
Un peu plus loin, s'étend le long bâtiment du Palais Royal. Gardée par deux serviteurs de pierre, l'entrée donne accès au Musée (= Galerie d'Art).
Le Musée est beaucoup moins prestigieux que celui de Patan. Assez mal éclairées, les salles proposent une importante collection de thangkas tibétains et quelques intéressantes stèles de pierre représentant des divinités : Lakshmî Nârâyana, Harihara, etc. L'étiquetage des statues comme des thangkas est incomplet et ne comporte ni datation, ni localisation de l'origine des pièces présentées.
Un peu plus loin que l'entrée du Musée, on s'arrêtera un long moment pour admirer en détail l'extraordinaire Porte d'Or (Sun Dokha), une autre entrée du Palais Royal, surmontée d'une magnifique torana. Les montants des portes sont ornés de divinités (voir les photos) en ronde-bosse, selon une technique spécifique du laiton repoussé.
En pénétrant dans l'enceinte du palais, on a seulement accès à une cour ornée d'un beau bassin (Pokhari Chowk). On y remarquera des naga de bronze (un cobra mâle, au centre du bassin, fait face à un cobra femelle sur le bord) et une gargouille aux délicats motifs animaliers (makara), dont l'eau s'écoule dans le bassin. Un peu plus loin, toujours dans l'enceinte royale, l'entrée d'un temple est rigoureusement gardée par des soldats en armes.
Revenant à l'extérieur de la Porte d'Or, on remarque, à quelques mètres, une haute colonne en haut de laquelle est juchée la statue du roi Bhupatindra Malla. Sur la gauche, le long bâtiment aux admirables fenêtres de bois sculpté est justement appelé le Palais aux 55 fenêtres. En face, l'élégant Chyasilin mandapa, un hall octogonal ouvert, a été joliment restauré depuis le tremblement de terre de 1934. Son entrée est gardée par de splendides lions de bronze qui ressemblent plutôt à des dragons.
Regardant vers l'ouest par où l'on est arrivé, l'autre côté du Durbar Square est ponctué par plusieurs petits temples d'intérêt secondaire : temple de Krishna, temple de Shiva (de style d'Inde du nord et non népalais).
Après le resserrement de la place au niveau du Chyasilin mandapa, on passe dans une seconde partie du Durbar Square. Sur la gauche, on remarquera le temple de Siddhi Lakshmî en haut de son escalier de pierre encadré d'une série d'animaux : chevaux, rhinocéros, lions à visage humain et chameaux. Les deux statues du bas sont des êtres humains, un homme d'un côté, et de l'autre une femme qui, de la main, tient un chien et un enfant qui voudrait bien s'échapper.
Derrière le Chyasilin mandapa, un bassin précède un temple de pierre, le Vatsala Durgâ, qui tranche par son matériau de construction, son style indien à shikhara et sa couleur rouge brique.
Un peu plus loin dans la même direction, le grand temple de Pashupatinath retrouve le style à toits de bois étagés. Sculptées sur les poutres de soutènement du toit inférieur, des petites scènes érotiques, juste en dessous de divinités, sont parfaitement visibles.
En revenant un peu sur ses pas et en continuant sur le Durbar Square, on aperçoit le haut et vilain temple de Fasidega, de couleur blanche. Au bout du Durbar Square, à droite, une ruelle encombrée de marchands de souvenirs (noter un ancien monastère, le Chatur Varna Mahavira, dans une courette sur la droite) permet de descendre jusqu'à Taumadhi Tole, la seconde place importante de la ville.
Deux temples remarquables y sont situés :
Le temple de Nyatapola, dédié à une forme tantrique de la déesse Lakshmi, la Shakti du dieu Vishnu. Ce temple de près de 30 mètres de hauteur possède cinq étages (on a vu à Patan, avec le temple de Kumbeshvar, que les temples à cinq étages sont rares). On est impressionné de monter son haut escalier dont les marches sont encadrées, de part et d'autre, par des animaux de pierre, mythiques ou non, soit, de bas en haut : de puissants lutteurs, des lions, des griffons et deux déesses sous une forme animale. Les guides disent que ces statues gardiennes des temples sont de plus en plus puissantes, au fur et à mesure que l'on gravit l'escalier. Rappelons que cette disposition est similaire à celle du temple de Siddhi Lakshmî, vu auparavant.
Le temple de Bhairavnath (auquel on donne aussi les noms d'Akash Bhairav, ou encore Kashi Vishvanath), situé pratiquement en face du précédent, mais pas dans le même sens, est doté d'une forme rectangulaire plutôt massive. On s'en approchera pour regarder le sanctuaire du dieu et la statue qui le représente; il est situé à l'extérieur.
Non loin de Taumadhi Tole, on ira faire un tour jusqu'à la pittoresque place des potiers. Sur la périphérie de la place, des fours permettent la cuisson des poteries qui auront auparavant été séchées au soleil. Au fond de la place, le petit temple de Jeth Ganesh n'aurait rien qui attire l'attention hormis, dans le sanctuaire, une très jolie statuette du dieu.
Revenant vers la place de Taumadhi Tole, on poursuivra la promenade vers l'est, par une rue animée et tortueuse, pour arriver à Tachupal Tole, place pittoresque autour de laquelle sont rassemblés d'intéressants monuments :
Le temple de Bhimsen
Le grand temple de Dattatreya. L'entrée du temple est gardée par l'aigle Garuda, soulignant la parenté que l'on accorde ici à Dattatreya et Vishnu
D'anciens monastères (math), dont le remarquable Pujari Math s'enorgueillit de la plus belle fenêtre de bois sculpté de la région, la fenêtre au paon, et abrite un musée du bois, remarquable en particulier par des statues de divinités
Un musée du cuivre et du bronze.
Au-delà de Tachupal Tole, en poursuivant la rue vers l'est, on arrivera, sur la droite, dans une cour où s'élève le temple de Wakupati Nârâyana; remarquer devant le temple, les quatre colonnes sur lesquelles sont placés autant de Garuda de formes différentes faisant face au sanctuaire.
Une dernière visite devrait être impérative à Bhaktapur. L'accès en est un peu rebutant, mais l'effort est récompensé. On demandera le chemin du Hanuman Ghât, à partir de Taumadhi Tole, dans la partie nord de la place, c'est à dire opposée au temple de Nyatapola.
Le Hanuman Ghât est un endroit isolé à environ 500 m, en bordure de la pseudo-rivière qui, hors la saison de mousson, est un immonde dépotoir. Mais sur la rive, s'accumule une collection de statues exceptionnelles : un fort beau Ganesh de grande taille, Shiva et Pârvatî, un grand Shiva au sexe érigé, des Lingam de pierre noire sur des socles, entourés de séries de statues de divinités, etc. On pourra remonter directement vers la ville par un autre chemin qui, après avoir zigzagué entre les maisons, se réduisant parfois au passage d'une personne, aboutit à Tachupal Tole.
La visite s'effectuera à pied afin de découvrir aussi l'artisanat newar de cette ville musée, visite d'une école de peinture Tangka…. Nuit au Shiva 2 à Bhaktapur avec petit déjeuner

 

Mardi 26 février

TOUT VA BIEN

9 ième jour 26 février : Visite de Changu Narayan/Thimi/Nagadesh et Bodé (nuit à Shiva II)

Changu Narayana village médiéval avec le temple hindouiste/bouddhiste dédié à Vishnu le plus ancien de la vallée et admirer de magnifiques stèles du V°, VII siècles
Le temple de Changu Nârâyana est sans aucun doute, l'un des plus beaux temples de la vallée de Kathmandu. Sa visite devrait être considérée comme incontournable. Il ne se trouve qu'à cinq kilomètres au nord de Bhaktapur. Mais la route pour y parvenir est très étroite et grimpe quelque peu car le temple est perché sur un sommet de colline, au bout d'un village. On peut aussi se rendre à Changu Nârâyana à pied, à partir de Nagarkot (3 heures). Si l'on vient en voiture, arrêt au parking à l'entrée du village.. On traverse le village (quelques échoppes). Pénétrant dans l'enceinte du temple, le premier coup d'oeil est tout simplement magnifique : ampleur du monument, angle d'inclinaison des étais de toit permettant de bien les voir, état général de conservation certainement dû à une restauration intelligente. Le temple est dédié au dieu Vishnu sous sa forme de Nârâyana. En effet, un grand et beau Garuda très ancien (il daterait du 5ème siècle) se tient face à l'entrée principale dont les grandes portes, ornées de motifs délicats en laiton repoussé, sont surveillées par une femme suspicieuse qui s'efforce d'empêcher les regards indiscrets vers l'intérieur du temple... Tout autour du temple, on détaillera les animaux de bronze : éléphants, griffons, lions, qui gardent les entrées cardinales. Dans la cour, disséminées, se trouvent quelques statues exceptionnelles :
Vishnu à sept têtes et douze bras, accompagné de sa Shakti et chevauchant sa monture Garuda
Vishnu à dix têtes et dix bras (5ème siècle), alors que, dans le registre inférieur, se tient un Vishnu endormi sur le Serpent Ananta
Narasimha, avatar de Vishnu sous une forme mi-lion mi-homme
Trivikrama, avatar de Vishnu qui prend possession des Trois Mondes, etc.
On n'oubliera pas de regarder les torana magnifiquement travaillées au-dessus des portes du temple.
Thimi : Visite du village typique newari de potiers et de confections de masques en papier mâché.
Nagadesh est un village et Comité de développement du village dans le district de Bhaktapur dans la zone Bagmati du centre du Népal . Au moment de l' recensement de 1991 au Népal elle avait une population de 4237 avec 693 maisons en elle. [1]



 

 

 

Lundi 25 février

TOUT VA BIEN

8 ième jour 25 février: Balthali - Khhwopasi 1H marche puis à Bhaktapur via Panauti (nuit au Shiva II)
Panauti est une ville classée par l'Unesco à 36 km de Katmandu au confluent de la Roshi Kola et de la Pungamati Khola… Temples très intéressants, l'un d'eux serait le plus ancien de la vallée :
Temple de Krishna Narayan possède des sculptures sur bois contemporaines…
Un pont suspendu enjambe la Pungamati Khola et débouche sur le Temple de Brahmayani du XVII°…
Ce gros village est célèbre pour avoir fait l'objet d'un projet de restauration de monuments anciens, grâce à un financement français, il y a quelques années. Il n'est situé qu'à quelques kilomètres de Panauti, par une petite route goudronnée.
Le monument principal est le temple d'Indreshvar. Datant du 13ème siècle (donc l'un des plus ancien temples de la vallée de Kathmandu encore debout), il est doté d'une toiture à trois étages et dédié au dieu Shiva.
Le temple est imposant mais, malgré la restauration récente, les poutres de toit, qui forment souvent, dans les temples népalais, des éléments décoratifs intéressants, sont sombres et difficiles à détailler. On notera dans la cour, à gauche du temple (quand on le regarde), un bâtiment rectangulaire consacré au dieu Bhairav, dont les effigies s'affichent aux fenêtres.
A l'ouest du temple, une grande statue de Vishnu est abritée dans un oratoire ouvert. Quelques stèles intéressantes de pierre sont disséminées dans la cour, par exemple Sûrya, Krishna Narâyâna, Satya Narâyana -encore une forme de Vishnu. La soit-disant stèle dédiée à Ahilya, la femme d'un Sage mythique qui aurait été séduite par le dieu Indra, serait figurée, en réalité, d'après les gens du coin, par un morceau de rocher émergeant du sol dans la cour du temple...
Continuation en minibus vers Bhaktapur situé à 6 km .Nuit au Shiva 2 à Bhaktapur



 

Dimanche 24 Février

TOUT VA BIEN

7 ième jour 24 février: Dhulikhel - Namo Buddha - Balthali en 4x4 (nuit à Balthali Village Resort)
Marche vers Balthali belles rizières, petits villages , un endroit idéal pour se ressourcer. Situé à 1750m, la vue le matin est exceptionnelle…. Nuit au BALTHALI VILLAGE RESORT en demi-pension site : www.balthalivillageresort.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 23 février

TOUT VA BIEN

6 ième jour 23 février : Nagarkot/Nala 4H marche, puis en bus à Dhulikhel (nuit à D. L. Resort)

Lever de soleil sur la chaîne …Balade tranquille pour découvrir cette vallée…
Dhulikhel situé à 32 km de Katmandu 1550 m est une authentique citée Newar, le panorama sur les hautes montagnes s'étend du Langtang Lirung (7246m) à l'est jusqu'à l'énorme masse du Gauri Shanker (7145m) et au Melungtse (7181m).
On peut découvrir le temple de Hari Siddhi, le temple de Vishnu…
Nuit en demi-pension au Dhulikhel lodge Resort site : www.dhulikhellodgeresort.com

 

 

 

 

Vendredi 22 février

TOUT VA BIEN

5 ième jour 22 février : Bodnath/Sankhu en voiture, puis à Nagarkot 4H de trek bon sentier sans difficulé (nuit Hôtel Country Villa)

Environ 5 h de marche, découverte de villages...


 

 

 

Jeudi 21 février

TOUT VA BIEN


4 ième jour 21 février: Visite de Pashupatinath et Bodnath, nuit à Stupa View Guest House à Bodnath

Visite des Ghâts de Pashupathinath : le TEMPLE DE PASHUPATINATH situé à cinq kilomètres à l'est de Kathmandou, il est dédié au dieu Shiva avec ses deux toitures dorées et ses portes d'argent est célèbre pour sa superbe architecture. Il est interdit au non-hindouiste mais les voyageurs peuvent bien voir le temple et les activités qui y règnent depuis la rive est de la Bagmati, la rivière sacrée qui coule sur ce site sacré pour les hindouistes, lieu des crémations et rencontre avec les sadhus. sur les rives de la rivière Bagmati, Pashupatinath est, pour les hindous, l'un des lieux de pèlerinage les plus importants, avec Varanasi (Benares) et Hardwar-Rishikesh. Shiva est la divinité hautement vénérée ici. Le nombre d'ascètes errants (saddhus) en témoigne. Mais cette visite décevra peut-être les visiteurs. En effet, le fort beau temple de Pashupati (autre nom de Shiva, sous sa forme de Seigneur des troupeaux) est inaccessible à qui n'est pas hindou et les gardes armés à l'entrée sont patibulaires à souhait. Encore cette interdiction est-elle bizarre puisque des gens qui ne sont pas hindous du tout, mais qui ont la peau bronzée et un air local (en fait n'importe quel asiatique), pénètre dans le temple sans rencontrer la moindre difficulté. Si ce n'est pas une forme de racisme ... On pouvait contourner le temple et, par une immense porte à doubles vantaux gardée par un soldat pas du tout débonnaire, apercevoir, au loin dans la cour intérieure d'accès, un colossal Nandi de pierre qui, assis, tourne le dos et exhibe, de ce fait, généreusement ses attributs... . Les crémations rituelles ont lieu sur la berge opposée de la rivière. La discrétion est recommandée. On montera sur les escaliers en terrasse, d'où l'on a vue sur le temple. On peut aussi observer autour de soi les rangées fort esthétiques de petits chaitya dont chacun abrite un Shiva lingam. Quelques statues valent la photo; observer, en particulier, un Ganesh aux côtés d'un Garuda, une association rare.
Puis direction BODNATH : Le stupa de Bodnath se trouve à huit kilomètres à l'est de Kathmandou. Cette ancienne stupa, à la dimension colossale est l'une des plus grands du monde. Plus de 30 monastères, ville très tibétaine, visite de la ville et de certains monastère… Ah ! le beau stupa ! Mais qui ne l'a jamais vu, dans un film ou un documentaire ? Et cependant, quand on arrive sur la place où se tient le grand stupa de Bodhnath, par une ruelle étroite et animée qui ne laisse rien présager tellement elle est anonyme, on demeure frappé par l'ampleur du monument, sa blancheur immaculée. Inséré sur une place aux hautes maisons, la plupart occupées, aux rez-de-chaussée, par des magasins de souvenirs, il n'en paraît que plus colossal. Tout autour, en une ronde incessante, des foules de pèlerins bouddhistes (beaucoup de tibétains) ou autres défilent dans le sens des aiguilles d'une montre, s'arrêtant fréquemment aux nombreux moulins de prière pour les actionner, pratiquant ainsi le mantra sacré "OM Mani Padme Hum". Il règne ici une atmosphère de recueillement, mais aussi beaucoup plus prosaïque, car les touristes sont nombreux et il faut faire des affaires. Il est conseillé de monter sur les bases du stupa, non seulement pour avoir d'autres perpectives de la place et du monument, mais aussi et surtout pour se rapprocher de la partie carrée qui surmonte le dôme principal, peinte d'yeux extrêmement expressifs. Dans les alentours immédiats du stupa, se trouvent plusieurs monastères bouddhistes.
Bodnath (également appelé ') est l'un des principaux sanctuaires bouddhistes de la région de Katmandou au Népal.
Son stûpa du XIVe siècle qui domine l'horizon est l'un des plus grands au monde. Il a pris la place d'un stupa plus ancien attesté à l'époque licchavi. La base du stûpa se compose de trois terrasses, représentant un mandala géant que les fidèles peuvent parcourir. On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue de bouddha. Cette base représentent la terre, la coupole l'eau, la tour surmontant la coupole le feu, la couronne l'air et le pinnacle l'éther. La base de la tour, carrée, constitue le harmika qui porte les yeux du Bouddha ; la partie supérieure en forme de pyramide allongée se compose de 13 degrés qui représentent le chemin vers l'éveil.
L'afflux de nombreux réfugiés tibétains du Tibet (en Chine) à Bodnath (plus de 10 000 Tibétains ont rejoint cette région depuis la fuite du 14e Dalaï lama en 1959) a entraîné la construction d'une cinquantaine de gompas (monastères). Ils témoignent de l'importance religieuse de ce site, étroitement lié à la fondation de Lhassa car il se trouve sur l'ancienne route commerciale reliant cette ville à la vallée de Katmandou.
Les gompas se signalent par la présence sur leur fronton de la roue du Dharma (Dharmacakra, roue de la connaissance) encadrée par deux daims, en rappel de ceux qui assistaient aux prédictions du Bouddha sur le site de Sârnâth en Inde. On peut visiter de nombreux gompas, comme celui de Jyamchen de l'école Sakyapa du Bouddhisme tibétain ou le monastère de Shéchèn (dont d'autres branches sont présentes au Bhoutan et en Inde, le principal étant au Tibet) de l'école Nyingmapa1.
Le stûpa de Bodnath : Bodnath est l'un des 10 emplacements au Népal inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est l'un des sites touristiques les plus populaires de la ville de Katmandou.
Nuit à Bodnath à l'hôtel Padma … Le monastère de Shéchèn fut un des premiers monastères Nyingmapa du Tibet. Il a été fondé en 1695. Il y a aussi maintenant les monastères de Shechen au Népal et en Inde. Sur les 160 monastères affiliés au monastère de Shéchèn, tous furent détruits après l'intervention militaire chinoise au Tibet en 1950, et environ 30 ont été reconstruits1.

 

 


mercredi 20 février

Tous ont passé une bonne nuit

deux anniversaires de belles visites , une bonne ambiance

3 ième jour 20 février : Kathmandu (visite de Swayambhunath / Ichangu Narayan et KTM Durbar Square)
Swayambunath à pied…ou en voiture
C'est l'un des plus anciens et des plus célèbres Chaityas bouddhistes du monde ; On le dit vieux de plus de 2 000 ans. Sur ces quatre faces sont peints les yeux de Bouddha qui voient tout, puisqu'ils sont dirigés vers les quatre coins de l'horizon. Ce monument se trouve à trois kilomètres du centre de Kathmandou et est situé sur une colline à 77 mètres au-dessus du niveau de la vallée.

Infos :
Swayambhunath, est parmi les plus anciens sites religieux du Népal. Selon le Gopalarajava?savali Swayambhunath a été fondé par l'arrière-grand-père du Roi Manadeva (464-505), King V?sadeva, vers le commencement du cinquième siècle. Ceci semble être confirmé par une inscription endommagée sur une pierre trouvée sur le site<ref="SR" />. L'histoire du site lui-même remonte apparemment à longtemps avant l'arrivée de bouddhisme dans la vallée de Katmandou.
Bien que le site soit considéré comme bouddhiste, le lieu est révéré par les bouddhistes et les hindous. De nombreux rois hindous sont connus pour avoir rendu hommage au temple y compris le roi le plus puissant de Kantipur, Pratap Malla.
Le stûpa consiste en un dôme à la base. Au-dessus du dôme, il y a une structure cubique avec les yeux de Bouddha regardant dans les quatre directions. Il y a un Toran pentagonal présent au-dessus de chacun des quatre côtés avec des statues gravées en eux. Derrière et au-dessus du torana, il y a treize rangées. Au-dessus de toutes les rangées, il y a un petit espace au-dessus duquel le Gajur est présent.
Le dôme à la base représente le monde entier. Quand une personne s'éveille (représentée par les yeux de sagesse et de compassion) des liens du monde, la personne atteint un état plus élevé. Les treize pinacles au-dessus de lui symbolisent le fait que les êtres sensibles doivent traverser les treize étapes d'éclaircissement pour atteindre la Bouddhéité.
Sur chacun des quatre côtés du stupa principal, il y a une paire de grands yeux qui représentent la Sagesse et la Compassion. Au-dessus de chaque paire de yeux est un autre œil, le troisième œil. On dit que quand le Bouddha prêche, les rayons cosmiques émanent du troisième œil qui sert du message aux êtres célestes, pour que ceux qui sont intéressés puissent descendre sur terre pour écouter le Bouddha. Les êtres des enfers et les êtres au-dessous du royaume humain ne peuvent pas venir sur terre pour écouter l'enseignement du Bouddha, cependant, le rayon cosmique soulage leur souffrance quand le Bouddha prêche.
Il y a des places des Panch Bouddhas (cinq Bouddhas) sur chacun des quatre côtés du stupa. En dehors de ceci, les idoles des Bouddhas sont à la base des stupas. Les Panch Bouddhas sont des Bouddhas dans le sens métaphorique du Tantrayana. Ceux sont Vairocana (occupe le centre et est le maître du temple), Akshobhya (fait face à l'est et représente l'élément cosmique de conscience), Ratnasambhava (fait face au sud et représente l'élément cosmique de sensation), Amitabha (Il représente l'élément cosmique de Sanjna (le nom) et fait toujours face à l'Ouest) et Amoghasiddhi (Il représente l'élément cosmique de conformation et fait face au nord).
Chaque matin avant l'aube, les centaines de pèlerins montent les 365 marches du côté est qui mènent en haut de la colline, passant le Vajra doré (Tibétain : Dorje) et deux lions gardant l'entrée, et commence une série de circumambulations dans le sens des aiguilles d'une montre autour du stupa.
Ichangu visite du village et du temple de Narayana.

J'aime beaucoup Kathmandu. D'abord pour l'ambiance. Les gens y semblent gentils, cool. C'est vrai que des occidentaux, ils en ont vu... et de tout poil. Depuis les années 60, ça a commencé par les hippies souvent défoncés, ou bien par les amateurs de mystiques exotiques (les deux tendances n'étant pas nécessairement incompatibles). Puis, les vrais touristes sont arrivés, avec appareils photos et fringales de souvenirs à rapporter chez eux. Au moins, ceux-là, ils dépensent, et les Népalais, peuple pauvre mais avisé, se sont très vite adaptés aux avantages de l'économie de marché.
Donc, j'aime bien Kathmandu pour l'ambiance de ses rues animées, l'architecture fabuleuse des maisons de ses vieux quartiers. Il est aisé de flâner, me semble-t-il sans risque, dans toutes ces petites ruelles au détour desquelles on découvre un temple inconnu, des statues de pierre de divinités impressionnantes, un petit marché, des boutiques microcospiques qui paraîssent recéler des trésors derrière leur vitrine poussiéreuse...
Décrire comment visiter Kathmandu n'est pas spécialement aisé. Allez en premier sur le Durbar Square. Cela constituera une excellente, et longue, introduction.
Durbar Square
Le Durbar (on dit parfois Darbar) était initialement l'audience publique qu'accordait le Souverain. Le terme date de l'époque des Moghols en Inde et désignait, par extension, le lieu où avait lieu cette audience, devant le Palais Royal. Les rois successifs ont eu à coeur de marquer leur empreinte en faisant édifier, sur le Durbar, des temples dédiés à leurs divinités tutélaires. C'est pourquoi les Durbar, tant celui de Kathmandu, évidemment, mais aussi ceux de Patan et de Bhaktapur, rassemblent tant de constructions magnifiques.
Autour du Durbar Square, place du Durbar, se concentrent de nombreux édifices et points d'intérêt.
La grande place de Basantapur précède le Durbar Square. Elle est le lieu d'exposition permanente de nombreux camelots qui proposent des articles d'artisanat généralement bas de gamme. De bonnes surprises ne sont cependant pas exclues. Sur la droite, la place est surplombée par la tour de Basantapur, en haut de laquelle on accède par l'intérieur du Palais Royal. Un peu plus loin sur le même côté, le Gaddhi Baithak est un vilain bâtiment blanc de style européen qui jure en ces lieux.
La Maison de la Kumari. Elle se trouve à l'angle du resserrement, entre la Place de Basantapur et l'entrée sur le Durbar Square proprement dit. Maison de bois ancienne dans le style Newar du 18 ème siècle, elle en impose par ses décorations remarquablement conservées/restaurées. Admirez en particulier, les extraordinaires torana, sculptures de divinités en bas-relief sur des plaques de bois de forme semi-circulaire qui surmontent souvent l'entrée des temples ou maisons. La maison de la Kumari a ceci de particulier qu'elle héberge une petite fille, la Kumari, considérée comme une "déesse vivante". Elle n'apparaît jamais aux yeux du public, la réclusion étant garante du rôle particulier qui en fait une incarnation de la Déesse. Dès sa puberté, la Kumari quitte ses "fonctions" et retourne à la vie normale.
Presque collé à la maison de la Kumari, le temple de Trailoka Mohan Nârâyana est dédiée au dieu Vishnu. Perché sur son socle à cinq hauts gradins, il possède une triple toiture. On le contournera pour parvenir à l'extraordinaire
Statue de Garuda l'aigle à visage humain, monture du dieu Vishnu. Il fait face au temple, agenouillé en posture d'orant
Poursuivant sur le même côté jusqu'à un angle de rue, on fait face à un remarquable bâtiment à claire- voie en bois, très ancien mais évidemment maintes fois restauré. C'est le Kasthamandapa. Toute la journée, des gens y pénètrent pour prier et faire des offrandes de fleurs à Gorakhnath, dont le sanctuaire est protégé par une barrière. Goraknath était un Rishi (Saint Homme), considéré comme une incarnation mineure de Shiva. Aux quatre angles intérieurs du bâtiment, des Ganesh de pierre sont identifiés par une indication.
Sur le côté nord du Kasthamandapa, on remarquera, tous proches, un ancien temple de Lakshmî Nârâyana, au rez de chaussée reconverti en boutiques et aux jolis étais de toit sculptés, mais surtout le petit et animé temple de Ashok Vinayaka (un autre nom de Ganesh). Regardant l'effigie de métal du dieu dans le sanctuaire, si la foule permet de s'en approcher, on constatera que le temple est gardé et entretenu par une femme. C'est fréquent dans la région, contrairement à l'Inde où les officiants des temples sont presque toujours des hommes.
Il est temps de se diriger vers le centre du Durbar Square, jusqu'au temple de Maju Deval qui, avec son socle de neuf hauts gradins, atteint une hauteur inusitée. Un escalier permet de grimper jusqu'au niveau du temple et, de là, de jouir d'une vue excellente sur la place. On remarquera en particulier, en regardant vers le Palais Royal, l'harmonie des constructions.
Redescendant sur la place, on notera en bas de l'escalier, un shikhara miniature peint en blanc. Mais c'est sur la gauche que l'on se tournera pour examiner le curieux temple de Shiva et Pârvatî. Les deux divinités sont représentées en buste à la fenêtre du premier étage et semblent profiter du spectacle toujours renouvelé des badauds
Le Durbar Square se continue par un resserrement; la rue en prolongement se nomme Makhan Tole, mais l'on convient que cette section constitue la partie nord du Durbar Square. Avant de tourner vers la droite en direction du Palais Royal, on remarque au passage, à gauche, la grosse cloche. Sur le mur de droite, à travers d'épais claustras, observez (difficile à voir), l'abominable visage de la statue du dieu Seto Bhairav (Bhairav Blanc). Juste en face, s'érige la colonne en haut de laquelle se tient la statue de bronze du roi Pratap Malla. Un peu plus loin, toujours à main gauche, le temple de Jagannath, un peu surélevé, vaut le coup d'oeil pour les motifs érotiques qui ornent les poutres de soutènement du toit de forme pyramidale
Pénétrez dans le palais royal (le souverain ne réside plus ici depuis longtemps) par la porte d'Hanuman (Hanuman Dhoka) en saluant au passage, sur son socle, la statue d'Hanuman, l'allié précieux du dieu Vishnu, vêtue et ointe de pâtes rouges. Et au-dessus de la porte du palais, noter le visage peint de nombreuses couleurs d'un Avalokiteshvara tantrique aux innombrables têtes. Aussitôt entré dans la vaste cour du palais (Nasal Chowk), regardez à gauche, dans une niche, une grande statue fort expressive de Narasimha, avatar de Vishnu sous la forme d'un Homme-Lion. L'entrée dans le palais est payante (250 NRs)
Sa visite permet de monter dans la tour de Basantapur, d'où l'on jouit d'une vue unique sur les bâtiments du palais, la ville, les montagnes alentour et, tout en bas, le spectacle de la brocante permanente sur la place de Basantapur
En ressortant du palais, vers la droite, est encastrée dans le mur une plaque du 17ème siècle avec des inscriptions en une quinzaine de langues
On ne ratera pas, dans un sanctuaire largement ouvert, l'étonnante statue géante d'une forme terrible de Shiva, Kala Bhairav (Bhairav noir). Pour y parvenir, on passe devant deux petits temples discrets, le temple d'Indrapur et le temple de Vishnu
De l'autre côté de la rue, on remarquera le temple de Krishna, facilement reconnaissable par sa forme octogonale. A côté, se trouvent deux Grands Tambours, lieu où se produisent de grands sacrifices rituels, tous les ans
La partie terminale du nord de Durbar Square est marquée par la haute silhouette du temple de Taleju, non accessible à la visite. Dans la Makhan Tole (rue) en face des magasins de thangkas, on découvrira un Garuda en prière devant un petit temple de Vishnu ainsi que le temple de Mahendreshvar.
Entre Durbar Square et Thamel
Thamel est un quartier de la ville où se concentre la plus grande partie de l'activité de services pour les touristes : hôtels moyens et petits, restaurants, agences de voyages, changes, magasins d'artisanat, boutiques Internet pullulent. Les hôtels de grande classe ne trouvent pas leur place dans ces ruelles perpétuellement encombrées.
Entre Durbar Square et Thamel, la distance est d'environ 1 kilomètre. Rien que l'on ne puisse faire à pied, ou en ricshaw, si l'on est fatigué. Sur le parcours, quel que soit le trajet et les détours, on aura la surprise de découvrir une quantité de temples, d'oratoires de rue, de cours isolées garnies de chaitya (petits monuments avec l'effigie du Bouddha), de petits marchés, d'artisans au travail, de marchands de toutes sortes de choses, de maisons anciennes à belles fenêtres de bois ouvragé... Le plus frappant, me semble-t-il, est la présence permanente et naturelle des statues et lieux sacrés dans les lieux et environnements les plus triviaux. La ferveur des gens est palpable, sans apprêts, constante. La description précise de toutes ces richesses serait sans doute fastidieuse. On se bornera ici à citer quelques endroits particulièrement intéressants :
Non loin du Durbar Square que l'on quitte par le nord, on pourra parcourir Makhan Tole en direction du nord-est; au croisement de Surkha Path, à un endroit nommé Indra Chowk, le temple d'Akash Bhairav, sur la gauche, n'est pas visitable, mais on regardera sur le trottoir un petit sanctuaire, encadré de motifs en argent, abritant un joli Ganesh peint de vermillon.
En poursuivant dans Makhan Tole, on arrive à Kel Tole; la rue est extrêmement animée, au rez-de-chaussée des hautes maisons anciennes, les magasins regorgent des produits les plus divers. C'est à Kel Tole qu'il convient de rechercher et de visiter le magnifique temple de Seto Machhendranath, l'un des plus importants de la ville, dont l'entrée est particulièrement discrète. La cour est parsemée de chaitya et de colonnes en haut desquelles trônent des statues de divinités, dont deux belles Tara. L'encadrement des trois portes qui s'ouvrent sur le sanctuaire intérieur, sont sculptées de merveilleuses petites divinités en laiton doré repoussé. L'ensemble est superbe et surmonté de très belles torana. Derrière la porte centrale et une grille de métal, on aperçoit l'effigie du dieu qui réside ici. Il est vêtu et l'on ne voit que son visage blanc à l'expression paisible. Les deux portes latérales permettent de voir des statues de pierre adossées au mur : Manjushri et son épée brandie, à droite, et Shiva à gauche.
Tout proche, et bien dans la rue, donc très visible, le temple de Lunchun Lumbum Ajima serait un temple tantrique. En effet, quelques petites scènes érotiques ornent les étais de toit à l'arrière.
On continue vers le nord-est jusqu'à Asan Tole, une petite place où se croisent six ruelles. La circulation piétonnière est démentielle. Elle est encore aggravée, si c'est possible, par la présence d'un petit marché de légumes qui déborde sur les ruelles avoisinantes et de deux petits temples très fréquentés :
le temple de Ganesh, desservi par une femme
le temple d'Annapurna qui, pour bien marquer qu'elle est la déesse de la nourriture, entre autres, fait précéder l'entrée de son sanctuaire de deux statues sur un socle, l'une d'un personnage squelettique, à l'évidence famélique, l'autre d'un enfant potelé, bien en chair et copieusement nourri. Dans son sanctuaire ouvert, il est difficile d'accorder une forme particulière à la déesse. A longueur de journée, les gens prient.
D'Asan Tole, on peut prendre une ruelle direction ouest qui rejoint la place de Bangemudha. Sur le trajet, on notera le petit temple d'Ugra Tara, une déesse que l'on vient prier pour guérir les yeux. De petits sanctuaires ponctuent la rue. Sur la place de Bangemudha, une fort belle stèle de pierre de la déesse Sarasvatî, patronne des Arts et de la Littérature, et plus généralement du savoir, est saluée le matin par les écoliers que se rendent à l'école. Dans l'angle sud de la place, une souche d'arbre a été garnie de centaines de pièces de monnaies cloutées. Elle représente une divinité locale que les gens viennent prier pour les protéger ou guérir des maux de dents. Juste en face, une statue de Ganesh est placée dans un renfoncement de mur.
D'Asan Tole, on peut aussi revenir sur ses pas jusqu'à Kel Tole où l'on prendra à droite, une ruelle en direction de l'ouest. Sur ce trajet, des deux côtés, d'étroits passages débouchent dans des cours à l'écart de toute agitation. C'est dans l'une de ces cours (sur la gauche), que l'on visitera un vieux monastère dont l'entrée est signalée par des lions assis, le Kichendra Bahal, abritant de nos jours une école. Des plaques de cuivre sur un mur content l'horrifique légende d'un ogre, le guru Mapa, qui dévorait les petits enfants... Bien entendu, d'autres monuments parsèment le quartier.
De la place de Bangemudha, citée plus haut, on se rapprochera de Thamel en prenant la rue qui se dirige vers le nord (on peut aussi rejoindre le même trajet depuis Indra Chowk). Nombreux magasins sur le parcours. Sur la gauche une courte ruelle débouche sur une place où se dresse le Stupa Kathesimbhu. Bien que l'ampleur en soit, bien sûr moins majestueuse que celle du stupa de Bodhnath, ce monument vaut le coup d'oeil. Sur l'esplanade l'entourant, on détaillera les nombreux chaitya et petits sanctuaires garnis de statues de divinités (noter Avalokiteshvara, Manjushri associé, de façon inhabituelle, à Ganesh, etc.). Rejoignant la rue principale que l'on avait quitté l'on n'est qu'à une vingtaine de mètres de la place de Thahiti Tole, que l'on reconnaît par le petit stupa qui se dresse en son centre. Elle est aussi très animée; on y remarquera un petit temple dédié au dieu Ganesh.
Au sud du Durbar Square
Les monuments dans cette partie de la ville sont nettement moins nombreux et intéressants. Néanmoins, pour autant que l'on dispose du temps nécessaire, on effectuera le trajet suivant.
Partant de l'angle sud-ouest du Durbar Square où se trouve le Kasthamandapa, on suit la rue qui se dirige vers le sud, voyant au passage, sur la gauche, le temple de Adko Nârâyana, une forme du dieu Vishnu. Faisant face au temple, un beau Garuda veille sur l'entrée. Un peu plus loin, à un angle de ruelle sur la droite, le temple de Hari Shankar, ainsi que quelques chaitya et oratoires peuplés de divinités dans de petites cours, permettent d'attendre avant d'arriver enfin au grand temple de Jaisi Deval (17 ème siècle). Il fait forte impression par son ampleur. Construit sur un socle à gradins peints en ocre rouge, sa silhouette dotée d'un triple toit se découpe sur le ciel. Cependant, en regardant attentivement, on se rend compte que les étais de toit sont en piteux état.
De l'autre côté de la rue est plantée dans le sol une pierre de 2m de haut qui ressemble plus à un menhir grossier qu'au lingam qu'elle est supposée être.
Quelques mètres plus loin à droite dans la rue s'ouvre un couloir. Il débouche sur une cour où se tient le petit temple de Ram Chandra. Des vaches sont installées dans un bâtiment d'un côté de la cour. Puis, sur la gauche de la rue, le Takan Bahal cache un joli stupa.
Le circuit se poursuit, la rue tournant vers la gauche. Peu après, sur une placette, un temple blanc à shikhara permet seulement de contrôler que l'on ne s'est pas égaré... Peu après, à droite, le Musum Bahal est encore une grande cour où des chaitya très anciens justifient le coup d'oeil.
Il est temps de reprendre, vers la gauche, une petite rue qui remonte vers le nord. Deux places assez vastes se suivent de peu. La première;, à droite, est parsemée de nombreux chaitya. Un peu plus loin, sur la place de Lagankhal, le petit temple de Machhendranath abrite une statue du dieu au blanc visage.
On reprend le chemin du Durbar Square en se dirigeant d'abord vers l'ouest jusqu'au temple de Jaisi Deval puis en tournant à droite. Nuit à l'hôtel Nirvana garden à Kathmandu

 

 

Mardi 19 février

2 ième jour 19 février : Arrivée à Kathmandu et transfert à l'hôtel Nirvana garden
Installation à l’hôtel dans Thamel lieu touristique (restaurant, hôtels, magasins) pour leur faire prendre un premier contact, ils feront du change et ils mangeront dans un petit restaurant népalais.

 

Lundi 18 février

Culture et humanitaire
Huit manchois et deux autres voyageurs sont partis lundi au Népal avec Roland Doziere à la découverte de la vallée de Katmandou et de Pokhara. Ils vont profiter de cette aventure pour apporter des vêtements, des paires de lunettes pour les plus défavorisés.
Roland Doziere remercie tous celles et ceux qui individuellement ou par le biais d’associations lui ont donné ces sacs humanitaires. Depuis le tremblement d’avril 2015 , la reconstruction est toujours en cours mais il reste encore des personnes qui ont besoin d’aide en attendant de retrouver un logement. Dans des villes comme Bakthapur, des habitants sinistrés n’avaient pas de certificats de propriétés sont repartis dans à la campagne laissant la place aux plus aisés. L’année 2020 sera l’année du Népal, le gouvernement Népalais et la population font tout pour que le pays soit à la hauteur de cet événement.
Un point fort de ce voyage : c’est la rencontre avec Tenjing Bista, lama médecin amchi qui soigne avec les plantes. Ce dernier était venu en septembre 2010 rencontrer les manchois. Il sera de retour mi mai dans notre région après un passage à Strasbourg pour le forum des peuples racines du 11 et 12 mai.
Ce périple népalais sera retransmis sur le site decouvrir montfarville et sur facebook
Contact 02 33 43 20 68