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Le patois de Montfarville

Voici quelques contes et légendes en patois et je remercie Christine Meury et Suzanne Lepoitevin , Jacques Lefebvre ainsi que Denise Leterrier qui par leur patience ont pu me faire entrevoir ce qu'était le parler de Montfarville il y a quelques années. D'ailleurs certains n'hésitent pas à prendre des cours pour retrouver ce patois normand très différents d'une commune à l'autre.

Ma petite épicerie en patois

La pouquie de pommes de terre

La Frazy: en patois, en français, audio

Le petit berger

La petite goutte

Le vent manquit


Le normand est une langue romane parlée en Normandie continentale et insulaire. C’est un des plus importants parlers de la langue d'oïl. Elle est classée dans les langues sérieusement en danger par l'Unesco.

Le normand continental est pour ainsi dire plus fort dans le Cotentin et dans le Pays de Caux qu’ailleurs sur le continent.

Vous trouverez encore quelques personnes qui parlent le normand que nous appelons aujourd'hui le patois.

Le patois a été sensiblement le même dans tout le Val de Saire. Cependant, c'est à Montfarville qu'il a été le plus fortement caractérisé. Entre les grosses communes du Val de Saire, Montfarville est la plus éloignée à la fois de Cherbourg et de Valognes. Est-ce une raison pour que son patois ait été plus typique qu'ailleurs, moins influencé par le français ?

Je vous propose le début des reflexions sur le parler populaire de Normandie de Charles Birette et pour ceux qui veulent apporofondir voici le texte complet en PDF

Le parler populaire de Normandie au début du siècle

Les nombreux étrangers qui excursionnent ou villégiaturent l'été dans la presqu'île du Cotentin ne soupçonnent pas toujours la valeur de l'idiome employé par les paysans. Le patois n'éveille sur leurs visages qu'un sourire dédaigneux, sinon méprisant. Et cela s'explique. Ils entendent une foule de mots inconnus, à commencer par l'affirmation vère, pendant que tant d'autres leur paraissent défigurés, grossièrement prononcés. Le Normand appelle un chat un cat, mais il dit ch'est cha ou ch'est chénna au lieu de " c'est cela ". II ne prononce jamais les consonnes finales : bœu (bœuf). Il ouvre l'e quand il faudrait le fermer, et réciproquement : café, je fés (je fais). Il change ou complique beaucoup d'autres sons vocaliques : sè ou sèi (soir), hâ ou hâou (haut), ergent (argent).

Voici ce qu' écrivait Charles Birette en conclusion de son essai pour expliquer le dialecte du Val de Saire, pour en savoir plus le voici en PDF

"Le patois recèle une musique étrangement harmonieuse pour les initiés,... est incomparable de tendresse sur les lèvres des aïeules et des mères... mais possède aussi des vocables d'une énergie singulière,... participe du rythme cadencé des vagues et du courroux de la tempête . reflétant les multiples aspects du ciel normand pour que la physionomie si originale de notre dialecte apparaisse avec tout son éclat, il faut la placer dans un cadre qui lui convienne. Je n'en sais pas de plus approprie qu'une veillée d'hiver autour de l'âtre ou de la table, ou l'on contait naguère ces vieilles légendes du terroir... condamnées à disparaître en même temps que le seul langage capable de les exprimer".

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