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Coiffes et costumes d'autrefois

Autrefois le costume faisait figure de fait social. Les décorations, les couleurs, les symboles vestimentaires, les coiffes socialisaient ou régionalisaient l'individu dans le groupe. Chacun par son costume cherchait à se révéler aux yeux des autres. Le " costume normand " a développé une mosaïque de vêtements. Que trouve t-on dans notre région ? Les tissus étaient achetés chez le mercier du village, au tisserand local et les habits étaient confectionnés par le tailleur ou la couturière, les coiffes étaient l'œuvre des lingères du village. Les chapeaux étaient fabriqués par le chapelier, les bonnets tricotés à l'aiguille, les culottes de peaux étaient taillées par les mégissiers, les chaussures par les cordonniers et sabots par les sabotiers. Le vêtement devait durer huit à dix ans. L'entretien du linge et des vêtements s'effectuait une fois par an. Il faillait donc posséder un nombre important de chemises. Le raccommodage faisait durer les vêtements jusqu'à l'extrême. La notion de mode jusqu'en 1800 évolue très lentement. Le costume régional commença peu à peu à disparaître vers 1918. Et les régionalistes se mobilisèrent pour sauver ces vêtements originaux.. Zoom photos


Les coiffes de servante

Etaient appelées " domestique ", " triolette ", "basse " appellations données selon la place occupée dans la société.
Les jours de fête, les coiffes sont plus fines et plus ouvragées.
Pour en savoir plus

Les bonnettes seront portées après la première guerre mondiale par les personnes âgées et les servantes.
N'oublions pas que nous sommes en bordure de mer, les coiffes sont donc plus petites, mieux adaptées au vent.


Coiffes de maîtresses de maison

Sans armature
Les maîtresses de maison le dimanche portaient des coiffes qui ressemblent aux coiffes des servantes mais elles sont en mousseline très fine, en batiste. Elles comportent deux ailes très grandes, un ruban de soie agrémente le dessus.
Avec armature
Ces coiffes sont décrites comme des " papillons " .
C'est surtout dans la première moitié du 19 que les coiffes connurent leur apogée grâce à l'emploi de produits nouveaux comme la mousseline, la gaze et le tulle de coton.
La coiffe était toujours portée sur un bonnet de dessous. Les bonnets sont noués avec une large gorgère. Les coiffes du Val de Saire s'orneront de riches rubans de soie.
Les grandes coiffes sont abandonnées au profit des bonnettes dès la guerre de 14 / 18.
Pour en savoir plus



Coiffes
de Cherbourg, Les Pieux et Réville

Les vêtements
Les hommes
Vers 1830 chez nous, la blaude ou biaude de droguet ( un tissu très courant en lin imperméabilisé) brodée à l'encolure apparaît. Elle fut précédée par une blaude ordinaire (vêtement de toile de couleur économique). .Elle tient lieu de veste et se porte avec un chapeau de feutre à petit bord " le petit capet ". Les marins pêcheurs au 19 portent un survêtement de toile huilée imperméable, un chapeau, une vareuse un pantalon ou tablier.
La casquette devient la coiffe populaire vers le milieu du 19. La cravate est un mouchoir noué (mouchoir de cou).


 

Chez les femmes,
La lingerie n'apparaît qu'au 19 .On trouve chez nous le tablier, le mouchoir de cou imprimé permettant aux femmes d'en posséder un grand nombre. Il était porté sur les épaules en formant plusieurs plis à l'arrière retenu par une épingle, il tombait en pointe dans le dos, il est croisé sur la poitrine et enveloppe le cou. Le mouchoir de cou peu à peu devient fichu de mousseline ou de tulle brodé. Puis apparaissent les châles. Les bas de coton sont unis, rayés ou imprimés.



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