PRESENTATION
1 - DEPART - Place de lEglise (aujourdhui place
du 8 mai)
Bien avant cette balade « Mêlicotaée »
la place autour de léglise avait une importance
capitale ! Lieu de tous les rassemblements : religieux,
laïcs, scolaires, professionnels, la vie quotidienne passait
autour de léglise du village !
Commune traditionnelle
et argentée, la cure,(
donc le curé !) outre lorganisation de léglise
et du clergé, bénéficiait davantages
non négligeables ! Dabord la résidence
dans un magnifique et vaste presbytère, les revenus de
deux ou trois petites pièces de terre, deux maisons proches
de léglise, et la gestion du Clos de lAdoration
et de la salle paroissiale. Et puis
des paroissiennes
généreuses noubliaient pas à tour
de rôle doffrir le « Panier du Presbytère »
(panier normand garni de quelques nourritures sympathiques et
moins ordinaire que la soupe aux légumes et un peu de
teurgoule !!!!) Aujourdhui on dirait : avantages
en natures !!!!
En un mot, personnage important après le Maire et souvent
avant linstituteur dont il valait mieux avoir le soutien
pour que tout allât bien, même si certaines querelles
sont restées célèbres.
Léglise est toujours à sa place toujours
plus belle, sauvegardée, restaurée, visitée
et si le « poste de sacristain » nexiste
plus, la sonnerie des trois cloches toujours aussi claire.
Cétaient ces mêmes cloches qui invitaient
la commune toute entière au « Clos de
lAdoration » pour la grande fête annuelle.
Demandez le programme ! Messe en musique avec la fanfare
« les gabiers de Barfleur, défilé, vin
dhonneur, gâteaux aux enfants des écoles,
rôtisseurs et frites, cafés ouverts sur lextérieur.
Dès le samedi soir fête foraine ! en vedette
les autos tamponneuses, les pousse-pousse, les balançoires,
le circuit des neiges et le manège pour les petits sans
compter moult loteries, tirs au pigeons, premiers billard électriques
.chamboultout
.
Le comité des fêtes de la commune organisait «ses »
jeux : « lapinodrome », courses en
sacs, courses à pied et fameux « pots mystérieux »
ou les yeux bandés il fallait casser avec un bâton,
le pot en terre suspendu à un support. La surprise était
dans le pot
même le pot deau ou de confettis
! Plus tard est venu un radio- crochet, des attractions sur
scène et le feu dartifice !
Après la guerre, lécole des garçons
fut jugée trop vieille (actuellement rue de la vieille
école maison privée) et le projet de remplacement
évoqué. Réflexion municipale ?
Fin 1952, achat du clos du Vivier et quid du champ de la fête !
Construction de lensemble scolaire et réaménagement
dune place moderne autour. Le groupe scolaire pour garçons
fut inauguré en 1955, puis en 1960 un plateau scolaire
pour le sport et les loisirs fut ajouté. La place permettait
un meilleur stationnement des véhicules de plus en plus
nombreux + besoins de la forge que nous présenterons
dans quelques instants.
La fête pouvait encore avoir lieu un peu sur la place.
Un autre champ avait été mis à disposition
jusquen 1969, en face de la place, pour les jeux et quelques
attractions
mais le charme était rompu et puis
les temps avaient changé et les charmes de lenfance
aussi !
Toujours dans le giron de la Cure
la Salle Paroissiale
.
Née en 1934
Première salle appelée Salle Notre Dame, décidée
et entreprise par labbée Coquoin bénie le
17 Juin 1934
et ainsi débutèrent les
premières séances de théâtre amateur à
Montfarville.
Dès 1935 un cinéma parlant fut installé
et les activités théâtrales furent poursuivies
activement avec des très beaux succès. La jeunesse
montfarvillaise, particulièrement les jeunes filles furent
très nombreuses à y participer jusquen 1953,
assurant même les rôles dévolus aux garçons,
moins attirés par lart théâtral !
En 1954, dès son arrivée lAbbé Joret
continua luvre de son prédécesseur
et entrepris des travaux .
Afin doptimiser la salle et la rendre plus confortable
il changea le sens de la scène, avec déclinaison,
des coulisses et sortie sur lextérieure. Plus tard
il fit poser des fauteuils confortables pour le cinéma
et ne conserva que quelques sièges en bois. Il ajouta
à lextérieur, à larrière
de la salle, une cabine de projection, des wc et un petit hall
dentrée pour la billetterie
. Et à
lentracte vente des bonbons et friandises de lépoque
dont le célèbre « choupeta » !
Inscrit dans une petite centrale de distribution, labbé
Joret présenta de très bons et très récents
films pour lépoque
.malgré quelque
choix parfois très personnel et diverses interdictions
dues à son rôle de prêtre !
Sans travaux et sans affectation la salle fut vendue à
la famille Guérard sa vie vouée à un simple
débarras.
LA FORGE (document paru dans le Montfarvillais )
Lieu de travail de 4 générations de Guérard
(1906-1997), après avoir abrité un orphelinat
la forge a fermé ses portes et seul le grand Marcel pourrait
vous conter lhistoire de sa famille au cur de Montfarville
et il ne faut pas moins de deux grandes pages de notre sympathique
journal communal Le Montfarvillais .
Le cabinet médical, les petites maisons pour retraités,
et laménagement ménager ont remplacé
le dernier groupe scolaire.